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Panoramas
en Vallée de Seine

Moulineaux

C’est l’un des plus beaux points de vue sur la vallée de la Seine, en aval de Rouen. Il permet d’embrasser du regard toute la diversité du paysage de l’agglomération rouennaise. Le fleuve, la forêt, les terres agricoles, le patrimoine architectural et industriel, tout y est ! Sur le site du panorama, le château de Robert le Diable est une forteresse associée au personnage normand légendaire. Un explor game permet de visiter les lieux de manière ludique.

Terre de moulins

Si Moulineaux signifie « l’endroit où il y a des moulins », c’est que les sources y sont nombreuses. Elles ont permis l’exploitation de cressonnières, moulins et lavoirs que l’on peut encore admirer aujourd’hui. En 1940 et 1944, Moulineaux a été le site de violents combats. L’église Saint-Jacques en conserve encore les stigmates.

Moulineaux
© Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie.
Moulineaux
© Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie.

Panorama de Canteleu

Depuis ce site, le regard embrasse toute la ville de Rouen. On peut observer les six ponts qui enjambent la Seine, le centre-ville historique, les nouvelles infrastructures qui longent les quais et l’amorce du port. Le fleuve continue sa course vers Croisset où vécut Gustave Flaubert pendant 35 ans. Aux alentours, s’étendent trois forêts qui ont reçu le label Forêt d’Exception. Rouen est la première agglomération à cœur forestier de France et ça se voit !

Richesse du patrimoine industriel rouennais

A 100km des côtes, Rouen est bien un port maritime. C’est le premier port céréalier d’exportation en Europe. Des visites en bateau permettent de s’immerger dans son activité.   En contre-bas, la vallée du Cailly et le musée de la Corderie Vallois témoignent du riche passé industriel du territoire, du temps où Rouen était une pionnière de l’aventure textile avec ses ateliers, ses filatures et ses moulins qui ont façonné ses paysages urbains.

Panorama de Mont-Saint-Aignan

Voici une vue à 180° sur la capitale normande. On y observe l’étendue de la ville autour de l’axe du fleuve. La rive droite abrite le centre historique avec ses monuments majestueux tels la cathédrale, l’abbatiale Saint-Ouen, l’église et l’aître Saint-Maclou, la Place du Vieux Marché, le Gros-Horloge, la Maison Sublime ou encore le Palais de Justice. La rive gauche offre de beaux espaces comme le Jardin des Plantes, le Champ des Bruyères et le futur quartier Flaubert.

Rouen, une expérience monumentale

Venir à Rouen, c’est flâner dans ses ruelles médiévales, vibrer au souvenir de Jeanne d’Arc qui fut jugée et brûlée en 1431, entrer dans les nombreux musées gratuits de la ville, marcher dans les pas de Flaubert ou Corneille, vivre les sensations de Monet ou Pissarro qui ont fait de Rouen la capitale de l’Impressionnisme et festoyer avec les plus beaux navires du monde pendant l’Armada.

Côte Sainte-Catherine

On peut dire de ce panorama qu’il est iconique. Avec une vue complète sur Rouen, ses ponts, ses monuments et les deux rives de la Seine, il est le plus connu de la capitale normande. Impressionné par cette perspective, Claude Monet vient y peindre son tableau Vue générale de Rouen en 1892.  On peut y accéder depuis le centre-ville par la route de la corniche ou un sentier pédestre de 525 marches.

Les deux rives de la capitale normande

Sur le flanc est rouennais, on distingue la capitale normande dans sa totalité. La rive droite accueille le centre historique avec la cathédrale Notre-Dame et sa flèche qui culmine à 151 mètres, l’abbatiale Saint-Ouen ou l’église Saint-Maclou. La Seine est enjambée par six ponts et abrite l’île Lacroix. Sur la rive gauche, on peut voir la tour des Archives, les quais aménagés et, au loin, le port et ses silos ainsi que la forêt de Roumare.

Coteaux de Saint Adrien

Sur la rive droite, à 8km en amont de Rouen, le coteau de Saint-Adrien est un site exceptionnel. Propriété du Conservatoire des Espaces naturels, il offre une qualité paysagère et une richesse de faune et de flore qui attirent de nombreux randonneurs. Ses falaises et ses éboulis de calcaire abritent des espèces menacées comme l’endémique violette de Rouen, une fleur survivante de l’ère glaciaire. En contre bas, l’île de Léry et le bourg Saint-Adrien animent la vie du fleuve.

Visites insolites

La chapelle semi-troglodyte de Saint-Adrien de Belbeuf, construite au XVIIème siècle, est accrochée au rocher qui la surplombe. Les jeunes femmes priant pour trouver un époux venaient s’y recueillir et plantaient des épingles dans les pieds de la statue de Saint-Bonaventure. La statue étant aujourd’hui placée sous cloche, il faut accrocher les épingles à des rubans !

Orival

Sur la rive gauche de la Seine, entre Elbeuf et Rouen, Orival est une terre de roches et d’Histoire. C’est un véritable voyage dans le temps qui vous attend au cœur de la forêt de la Londe-Rouvray. On y découvre d’abord les ruines du Château Fouet qui datent du XIIIème siècle. Richard Cœur de Lion fait bâtir ce château sur ce point culminant pour se protéger d’une éventuelle attaque. Le panorama est saisissant.

Sentier des troglodytes

En poursuivant la promenade, on découvre les restes d’un camp retranché romain, d’un fanum gallo-romain, des fours à briques utilisés pendant le XIXème siècle et surtout d’authentiques vestiges de maisons troglodytes qui datent du XVIIème siècle. L’ensemble des habitations constitue la Roche Foulon. L’église Saint-Georges est aussi une curiosité régionale puisqu’elle est partiellement creusée dans la roche, à flanc de falaise.

Elbeuf

Perché sur la côte Saint-Auct, vous ne regretterez pas le point de vue ! Il permet d’admirer le centre-ville d’Elbeuf et ses alentours. Le paysage composé de coteaux boisés, de terres rurales, de forêts et de villes industrielles s’articule autour d’un magnifique méandre. L’agronome britannique Arthur Young ne s’y était pas trompé : « Il y a peu de vues plus belles que celle d’Elbeuf quand on vient à la découvrir de la hauteur qui la domine : la ville est à vos pieds, la Seine offre un beau bassin parsemé d’îles boisées et un cirque immense de collines, couvertes par une forêt, encadre le tout. » Voyages en France pendant les années 1787-89.

"La ville aux cent cheminées"

Si Rouen est surnommée la ville aux cent clochers par Victor Hugo, Elbeuf doit son surnom à son riche passé industriel. Cité drapière au XIXème siècle, elle a vu se développer les ateliers de filature et les usines textiles comme la fameuse Blin et Blin qui héberge aujourd’hui La Fabrique des savoirs.

La Bouille

Ce village pittoresque qui vit en bord de Seine et au pied de falaises de craie blanche a gardé tout son charme avec ses ruelles pavées, ses maisons à pans de bois et ses galeries d’artistes. Lieu de villégiature des Rouennais au XIXème siècle, il a fasciné de nombreux peintres impressionnistes tels Gauguin, Sisley ou Turner qui y ont déposé leur chevalet. C’est ici qu’est né Hector Malot, auteur du célèbre Sans Famille.

Les bacs de Seine

C’est un petit voyage fluvial insolite ! Prenez le bac pour passer d’une rive à l’autre, à pied, à vélo, en voiture et même à cheval. La Seine Maritime possède sept passages d’eau : Canteleu Dieppedalle/Grand-Quevilly, Val de la Haye/Petit-Couronne, La Bouille/ Sahurs, Duclair/Berville, Mesnil-sous-Jumièges/Yville-sur-Seine, Jumièges/Heurteauville et Yainville/Heurteauville.

Saint-Martin-de-Boscherville

Tout, ici, respire la sérénité et l’harmonie. L’abbaye bénédictine Saint-Georges de Boscherville est un bijou de l’art roman. Fondée au XIIème siècle, elle est l’une des plus prestigieuses abbayes de Normandie. Autour, de magnifiques jardins monastiques ont été redessinés à partir des plans anciens. On se promène entre potager, verger et parterres d’essences médicinales et aromatiques, jusqu’à l’extrémité du jardin où une vue panoramique sur la vallée de la Seine est époustouflante.

Une abbaye et un marais

Un circuit permet de s’immerger dans le cadre bucolique de Saint-Martin-de-Boscherville. Après avoir longé des vergers et un élevage de vaches highlands, on rejoint le chemin de halage qui borde la Seine, avant de prendre un peu de hauteur, en forêt, sur le GR2. On chemine ensuite sur le sentier de découverte du marais où l’on peut, si la période le permet, croiser des cigognes.

La route des fruits

Bienvenue dans une vallée de couleurs et de gourmandises. La route des fruits sillonne le bocage normand avec ses vergers de pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers qui bénéficient d’un micro-climat propice à l’arboriculture. Blotti dans une ample boucle de la Seine ourlée de falaises blanches, ce parcours est idéal à vélo, sur 35 km, de la Maison du Parc de Notre-Dame-de-Bliquetuit à Duclair. Dans les vergers du Conihout, les fruits sont encore traditionnellement vendus « à la barrière », c’est-à-dire directement chez le producteur.

Jumièges en majesté

Joyau de la vallée de la Seine, l’abbaye de Jumièges est la plus prestigieuse des ruines romantiques. Symboles du rayonnement de l’un des plus importants monastères d’Occident, ses vestiges uniques en Europe racontent 1000 ans d’Histoire de la Normandie. Vous pourrez la découvrir telle qu’elle était avant sa destruction (datant du 18e siècle) grâce à l’application Jumièges 3D qui reproduit l’ensemble du site en réalité augmentée.

Barneville

C’est la carte postale normande ! Le panorama de Barneville s’ouvre majestueusement sur une boucle du fleuve et sur les terres de Jumièges. On y embrasse du regard la vallée de Seine, la commune d’Yville-sur-Seine et les étangs de Mesnil-sous Jumièges, admirant les riches nuances de vert et la voluptuosité du méandre qui se développe comme un ruban. Une vue typique de la campagne normande entre côteaux arborés, pâturages verdoyants et majesté du fleuve. Authentique !

Le circuit des Côtes

Cet itinéraire balisé vous emmène entre le plateau et la vallée, depuis la mairie de Barneville, et vous permet d’accéder à l’époustouflant panorama. Court et agréable, il requiert tout de même quelques efforts pour atteindre le plateau. En chemin, vous découvrez le passage de la Roche, lieu où les chevaux de halage changeaient de rive, et l’ancienne maison du passeur.

Oissel

Au sud de la Métropole rouennaise, Oissel s’étend entre paysages urbains et forestiers. Le viaduc de chemin de fer constitue, depuis 1843, un point stratégique sur la ligne Paris-Rouen. Il enjambe la Seine où l’on voit encore quelques îles boisées. A Oissel, on se promène dans les jardins du château de la Marquise, érigé sur les hauteurs au XVIIIème siècle. On découvre le pigeonnier du Catelier, le château des Roches et la filature d’Antan, témoin du passé industriel de la ville.

Arbres remarquables et borne royale

Jusqu’à la révolution de 1789, la forêt du Rouvray fait partie du domaine royal. Oissel possède l’une des rares bornes à fleur de Lys délimitant le territoire forestier du roi. Ce massif forestier, le plus vaste de Normandie et labelisé Forêt d’Exception, est désormais un espace prisé des promeneurs. On y croise des arbres remarquables tel le hêtre ventru et sa forme particulièrement originale.

Le Trait

Longtemps simple village, le Trait a connu une incroyable expansion avec l’installation des chantiers navals lors de la Première Guerre. Labellisée « Patrimoine du XXème siècle » la ville est née de l’industrie. La cité jardin, véritable cité champignon qui s’étend sur plusieurs kilomètres, en témoigne. Aujourd’hui, les zones d’activités industrielles côtoient les zones naturelles protégées.

Un éco système précieux

Avec 60% de son territoire dédié aux espaces naturels, le Trait offre un terrain riche de promenades et de découvertes, entre Seine et forêt. On compte près de 200ha de marais sur la commune dont 115ha inventoriés au niveau européen dans le réseau Natura 2000 pour la protection des habitats écologiques et des espèces. Amphibiens, reptiles, papillons, poissons ou oiseaux représentent un intérêt patrimonial naturel majeur du secteur. En lisière de commune, la forêt domaniale du Trait-Maulévrier est un véritable poumon vert.

Hénouville

Ce panorama dit du camp César est 100% nature, au cœur du Parc naturel Régional des Boucles de la Seine normande. Depuis le haut coteau, la réserve naturelle de la côte de la Fontaine domine la boucle d’Anneville sur 12ha, entre 10m et 90m d’altitude. En contrebas, les marais, les terrains agricoles et les espaces forestiers se partagent le paysage.

Une réserve naturelle classée

Cette réserve régionale classée en 2015 abrite une riche biodiversité. De nombreuses espèces de plantes, reptiles, insectes et oiseaux rares ou menacées vivent sur le site. C’est le cas de l’anémone pulsatille et du lézard vert, deux espèces liées aux « pelouses calcaires ». Ces prairies typiques du secteur, très inclinées et exposées au soleil, génèrent un micro-climat méditerranéen en plein cœur de la Normandie !

Duclair

L’art de vivre en bord de Seine se trouve à Duclair ! Un parcours dans la ville permet de découvrir son église romane, ses quais animés, son bac, son fameux canard de Duclair, spécialité locale, et ses habitations troglodytes le long du fleuve. En prenant un peu de hauteur, le panorama du Câtel offre une sublime perspective sur la Seine. Le parc paysager L’Archipel des Eaux Mêlées est une jolie escapade. C’est ici que les eaux de pluie et celles de la rivière Austreberthe se mélangent avant de finir leur course dans la Seine.

Rendez-vous historique au Château du Taillis

Ce château du XVIème siècle est entouré d’un somptueux parc. On y admire plusieurs arbres remarquables et des jardins agrémentant une chapelle, une orangerie, des écuries et une serre. Il abrite le musée Août 1944, l’Enfer sur Seine qui retrace, à travers une riche collection personnelle, les dernières heures de la Bataille de Normandie et la Libération de la vallée de la Seine.

Colonne Napoléon

C’est à cet endroit que les cendres de l’Empereur Napoléon 1er ont été transbordées, le 9 décembre 1840, du vaisseau Le Normandie au bateau à vapeur La Dorade, pour naviguer ensuite vers Paris. Cette colonne surmontée d’un aigle impérial commémore l’événement. Elle a été érigée au Val-de-la-Haye en 1844. Dans ses fondations, ont été placés une boîte avec une mèche des cheveux de l’Empereur, un morceau d’acajou de son cercueil et un morceau de pierre du tombeau de Sainte Hélène.

L’activité du port de Rouen

Ici, la Seine bat au rythme de l’activité industrielle. De chaque côté des rives, de grands entrepôts portuaires et des silos confirment l’animation incessante du plus grand port céréalier d’Europe. Un peu en amont, à Croisset, on peut voir le pavillon Flaubert. C’est là que le célèbre écrivain Gustave Flaubert a vécu pendant 35 ans et écrit la totalité de son œuvre.

Château d’Yville-sur-Seine

On doit au célèbre premier architecte de Louis XIV, Jules Hardouin Mansart, les plans originaux du magnifique château d’Yville-sur-Seine. En pierre de taille, son architecture est raffinée et témoigne du goût pour les maisons de plaisance, développé au début du XVIIIème siècle. Basses-cours, pigeonnier, chapelle, petit parc à gibier et ferme complètent le domaine ainsi que des écluses qui permettent d’amener l’eau de la Seine.

Entre prairies, forêts et patrimoine

Le Parc naturel Régional des Boucles de la Seine normande offre de belles perspectives paysagères. La ligne des Hêtres de la forêt de Mauny est un sentier naturel agréable. En cheminant vers Mesnil-sous-Jumièges, on peut prendre le bac pour varier les points de vue. Il est gratuit et permet d’approcher un autre intérêt patrimonial : le manoir d’Agnès Sorel. Il date du XIVème siècle et c’est ici que mourut Agnès Sorel, la favorite du roi Charles VII.

Château d’Hautot-sur-Seine

L’activité du port de Rouen se dessine de l’autre côté de la rive, alors que les berges d’Hautot-sur-Seine se font plus calmes et bucoliques. Vous êtes, ici, à l’entrée du Parc naturel Régional des Boucles de la Seine normande. Derrière sa grille en fer forgé, le château est un bel exemple du classicisme sous Louis XV. Il appartenait à une puissante famille rouennaise, les Le Couteulx et est aujourd’hui un lieu de réception. La petite église Saint-Antonin, ancienne chapelle du château, est classée monument historique et d’anciennes maisons sont à découvrir dans le hameau du Rouage.

Échappée en bord de Seine

Le chemin de halage qui longe la Seine, en contrebas, fait partie du parcours la Seine à Vélo. Il mène au charmant village de Sahurs, en face de La Bouille, lieux de villégiature des Rouennais au XIXème siècle. Cette promenade permet de découvrir les châteaux de Trémauville, de Soquence ou le Manoir de Marbeuf. Vous êtes dans les pas des peintres impressionnistes qui ont vibré, tel Sisley, aux nuances colorées de ces rives.

Château de la Rivière Bourdet

La grâce d’un château en bord de Seine … C’est bien l’une des plus jolies demeures privées que le XVIIème siècle ait légué à la Normandie. Voltaire et Balzac y ont séjourné, c’est dire l’attraction du lieu ! En pierres blanches de Caumont, le château de la Rivière Bourdet se dresse dans un élégant parc avec des dépendances du XVIIIème siècle et un colombier datant de 1668.

Exceptionnelle forêt de Roumare

A l’ouest de Rouen, sur les hauteurs de la Seine, s’étend la forêt de Roumare et ses 4000ha sillonnés de sentiers pédestres avec son parc animalier, son arboretum et sa mare épinay. Elle détient le label national Forêt d’Exception, une reconnaissance particulièrement rare de la richesse et de la valorisation de ses espaces. Il faut dire que la capitale normande est la première agglomération à cœur forestier de France !

Bardouville

Voici un magnifique panorama sur la vallée de la Seine et l’abbaye Saint-Georges-de-Boscherville, depuis le cimetière qui jouxte l’église et le château du Corset Rouge datant du XVIIème siècle. Sur la rive gauche, Bardouville est une commune rurale nichée entre la forêt de Mauny et la Seine. En empruntant les chemins de randonnées, vous aurez l’occasion de rencontrer le « Chêne des Lacs », spécimen pluri centenaire et classé arbre remarquable.

Quand les légendes se glissent dans le paysage

D’après la légende, le corset rouge était une étoffe que la châtelaine, Yolaine de Montigny, femme de Bertrand de Bardouville, hissait sur une tour lorsque son enfant était malade. Elle espérait ainsi faire venir Don Raphaël Capelli, prieur de l’abbaye de Saint-Georges, dont elle était amoureuse. Un jour, le Sire Bertrand revint plus tôt que prévu et surprit les amants. Il tua le prieur et obligea sa femme à porter le corset ensanglanté.

Pont-de-l’Arche

Pont-de-l’Arche © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Pont-de-l’Arche © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Traversée par la Seine et l’Eure dont la confluence se situe quelques kilomètres en aval, Pont-de-l’Arche a conservé les vestiges de son riche passé de ville fortifiée. Gervald, le passeur du pont, est le personnage mythique de la commune qui vous invite à découvrir cette histoire depuis le Moyen-Age jusqu’à nos jours. L’application Seine Eure S’Imagine vous donnera la clé de ce voyage dans le temps.

Léry-Poses

Poses, contenu entre la Seine et la base de loisirs de Léry-Poses en Normandie

Tout ici parle de la vie des mariniers. Poses vient du latin « Pausa » que l’on traduit par pause ou repos. Il s’agit du repos pris par les mariniers après avoir franchi le pertuis, ce détroit au fort courant entre l’île et la terre. Le musée de la Batellerie raconte cette riche histoire.

Bord De Seine Poses © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Bord De Seine Poses © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Amfreville-sous-les-Monts

Panorama du Plessis

Situé sur le chemin de grande randonnée « GR 2 de Dijon au Havre » le panorama du Plessis et l’un des rares sites accessibles en voiture qui permet d’apprécier l’une des vues les plus dégagées de la vallée. Pour les plus sportifs l’ascension est possible par un chemin depuis le pied du coteau. Espace naturel préservé ces coteaux calcaires orientés au sud-ouest constituent l’habitat de plantes protégées et d’une faune méditerranéenne.

Panorama Du Plessis © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Panorama Du Plessis © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Les coteaux vus de la rive gauche

Falaise Depuis Rive Gauche © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Falaise Depuis Rive Gauche © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Jusqu’au début du XXème siècle, ils étaient cultivés pour la vigne ou les fruitiers. La mise en pâture de quelques troupeaux de mouton assuraient le maintien des prairies. Mais la végétation a repris le dessus et les reboisements gagnent du terrain. Ces coteaux sont aujourd’hui le terrain de jeux des grimpeurs qui escaladent les falaises. D’Amfreville-sous-les-Monts aux Andelys de nombreuses voies de grimpe sont parcourues par les spécialistes.

Panorama de la côte des Deux Amants

Panorama Des 2 Amants © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Panorama Des 2 Amants © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

La construction du dernier barrage sur la Seine en 1880 a permis de sécuriser la navigation en ce lieu. Deux écluses permettent de franchir le bief qui marque la limite des marées de la Seine. La vallée de l’Andelle marque une ouverture dans le paysage des coteaux de la Seine qui s’étire depuis les Andelys. Après avoir gravi le chemin qui monte à 145m d’altitude vous comprendrez mieux le calvaire d’Edmond le jeune amoureux de Calliste contraint de porter sa fiancée sur son dos jusqu’au sommet. Il a relevé le défi que lui avait lancé le père de Calliste mais il n’y pas survécu …

Connelles

Vue depuis le hameau du Bois-Fleuret

Bois Fleuret © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Bois Fleuret © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

On aperçoit en rive gauche la réserve ornithologique de la Grande Noé située sur la commune nouvelle de Val-de-Reuil, ancienne carrière restée en eau. Espace naturel préservé de 65 hectares, la réserve accueille des milliers d’oiseaux sauvages qui trouvent refuge et nourriture sur les étangs proches. C’est un spot réputé pour observer les oiseaux migrateurs.

Herqueville

Domaine de Louis Renault (propriété privée)

Domaine Renault © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Domaine Renault © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

L’industriel automobile s’est installé ici en 1906. Après la construction de cette vaste propriété, Renault a développé à Herqueville principalement, un concept de ferme moderne pour rationaliser l’exploitation et la production à l’image de ses usines. Progressivement le domaine a conquis de nombreux espaces jusqu’à compter 10 fermes et 1900 hectares répartis sur les communes de Connelles, Andé, Muids, et Herqueville.

Vue vers l’aval en direction du méandre de Connelles

Les paysages ont conservé une morphologie naturelle marquée par la présence de nombreuses iles parfois cultivées et des berges boisées qui offrent de beaux camaïeux de verts normands. Contrairement à la basse vallée de la Seine, en aval de Rouen, où les grands travaux d’endiguement du XIXème siècle ont canalisé le fleuve.

Herqueville © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Herqueville © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Vironvay

Vironvay © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Vironvay © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Culminant à plus de 100m d’altitude les coteaux calcaires de Vironvay sont orientés au nord. Dans les années 1950, les coteaux étaient utilisés pour la culture, le maraîchage, notamment sur le pied des coteaux, des céréales et le pâturage. Ces milieux accidentés, à fort dénivelé, ont été abandonnés au profit des plaines et des plateaux, ainsi la vigne et le pâturage ont disparu entraînant une modification importante du couvert végétal avec la régression de certaines plantes telles que les orchidées, comme les orchis bouc, ou les ophrys abeille.

Heudebouville

Hameau de Lormais

Lormais © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Lormais © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Situé au point kilométrique 97, le hameau est enserré entre le coteau, la ligne de chemin de fer Paris-Le Havre et la Seine. En fonction de leur largeur et de leur accessibilité, les iles peuvent l’objet d’une activité agricole ou forestière. Certaines abritent des colonies de chèvres revenues à l’état sauvage.

Commune de Heudebouville

Heudebouville © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Heudebouville © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Une vue remarquable pour mesurer l’ampleur des méandres de la Seine. Ces formes semi-circulaires alternent entre les rives nord et sud. Ces paysages sont le résultat de la succession des âges géologiques et en particulier des périodes de glaciations du Quaternaire (-2 millions d’années) lorsque les cycles de dégel chargeaient le fleuve de nombreux matériaux qui érodaient les berges.

Venables, commune des Trois-Lacs

Venables © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Venables © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Le lac d’une superficie de 190 hectares abrite un port de plaisance de 200 anneaux. Un site remarquable, immergé dans la nature qui est traversé par l’itinéraire de la Seine à Vélo, voie cyclable qui relie Paris à la mer.

Bernières-sur-Seine, commune des Trois-Lacs

De l’aval du pont des Andelys à Venables, la plaine a pris l’aspect d’une lagune. L’entreprise Lafarge exploite depuis de nombreuses années le site pour alimenter les chantiers de l’Ile de France. Un réseau de tapis mécaniques et de canalisations permet d’acheminer les granulats sur les berges pour leur chargement sur les embarcations fluviales. En rive droite, les coteaux du Thuit et de La Roquette offrent des perspectives vertigineuses sur la Seine à 130m d’altitude.

Bernières-sur-Seine © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Bernières-sur-Seine © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Villers-sur-le-Roule

Situé à 78m de hauteur, le panorama de Villers-sur-le-Roule surplombe la côte des Elingues.

En rive droite, les terrains agricoles de la commune de Bouafles font l’objet d’une large exploitation de matériaux (sable, graviers…) accumulés ici il y a environ 150 millions d’années. Ce paysage est caractéristique de la vallée avec l’opposition d’une rive concave marquée par des coteaux abrupts et une rive convexe abritant la plaine alluviale.

Villers-sur-le-Roule 3 © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Villers-sur-le-Roule 3 © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Vue vers l’amont en direction de Gaillon.

Villers-sur-le-Roule Site B © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Villers-sur-le-Roule Site B © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Dans cette partie de la vallée, non endiguée, la dimension naturelle s’impose encore fortement dans le paysage. Les iles non cultivées constituent des biotopes remarquables où des espèces menacées trouvent refuge. Il s’agit d’un patrimoine naturel classé Natura 2000 pour la richesse de ces environnements variés.

Courcelles-sur-Seine

Point kilométrique 103 depuis Paris

Vue Vallée De Seine Courcelles Depuis Cimetiere 2 © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Vue Vallée De Seine Courcelles Depuis Cimetiere 2 © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Située sur la rive droite de la Seine, en aval des écluses de Port-Mort. Si la rive gauche, coté Val d’Hazey – Gaillon, est marquée par une riche activité industrielle, la rive droite a conservé ses paysages agricoles et forestiers. Ici, après une longue ligne droite venant de Vernon, la Seine réamorce une succession de méandres qui marquent les paysages jusqu’à l’estuaire.

Château de Gaillon

Vue générale

Chateau de Gaillon © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Chateau de Gaillon © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

A l’origine une forteresse dominant le val de Seine, au début du XVIème siècle, l’archevêque de Rouen y réalise des travaux fastueux qui en font le premier château de la Renaissance en France. Détruit suite à la Révolution, il est reconstruit à partir de 1810 pour devenir une prison. Il connait aujourd’hui à l’initiative de l’agglomération Seine-Eure une campagne de restauration complète destinée à lui rendre vie, notamment par l’installation d’espaces de réception et de séminaires, du conservatoire de musique, et la mise en valeur de ses vastes jardins.

La longue histoire de près de 1000 ans et les vestiges des riches décors renaissance, feront l’objet d’une médiation innovante et originale permettant à tous les publics de s’approprier ce patrimoine remarquable.

Vue de la galerie sur le Val

Chateau de Gaillon Galerie © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Chateau de Gaillon Galerie © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Cette galerie, adossée à l’aile Est qui recevait les salles de réception du château, offre une ouverture sur la vallée de la Seine. Elle domine la ville et les anciens jardins qui feront l’objet d’une requalification totale dans les prochaines années. A l’arrière-plan, la tour de la Sirène, accueillait la chambre de l’archevêque.

Vue des jardins bas

Chateau de Gaillon Depuis Valléee © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret
Chateau de Gaillon Depuis Valléee © Pôle Métropolitain De Rouen Photo Vincent Lebret

Fait extraordinaire et sans doute unique en France, les 12 hectares des anciens jardins potager et fruitier du château ont été préservés de l’urbanisation. Ils constituent un espace remarquable qui fait l’objet de recherches archéologiques et historiques pour élaborer le plan d’aménagement. Ils sont dominés au fond par la terrasse des jardins hauts.